La terre ne cesse de se réchauffer depuis 50 ans.

Depuis 30 ans, la température a augmenté de 2° dans le Nord-Isère.

On assiste à la modification du débit des cours d'eau, à la baisse dramatique de la nappe phréatique, à des périodes de fortes chaleurs, à des phénomènes violents (La Valdaine et le canton de Pont de Beauvoisin en 2002, Belledonne en 2006...), à l'apparition de maladies nouvelles sur les plantes et les arbres (comme le bostryche de l'épicéa qui dessèche et tue l'arbre rapidement), etc. ...

Bref, on assiste à la dégradation de notre environnement et donc de notre qualité de vie.

Et si l'on ajoute l'usage abusif et intempestif d'herbicides et de pesticides, le remblaiement des zones humides, la suppression des haies, les bétonnages et goudronnages inutiles qui renvoient l'eau, on ne peut qu'être inquiet.

De plus, ce sont en priorité les personnes de catégories sociales défavorisées, les plus démunies, les plus fragiles qui sont les premières touchées par la dégradation de l'environnement et le réchauffement climatique.

Mais nous pouvons encore agir – à nous, à chacun de nous, et ce n'est pas facile, de changer de comportement, et de changer nos modes de consommation et de transport.

Changer de comportement, ce n'est pas revenir au Moyen-âge, comme le disent stupidement les tenants d'une croissance illimitée, les égoïstes qui ne pensent pas aux générations futures, ceux qui ne comprennent pas qu'on vit des dégâts irréversibles pour notre environnement.

Quelques exemples d'actions :

- Utiliser, quand c'est possible, les transports en commun et les modes doux de circulation (train, vélo, etc.).

- Eteindre l'électricité, ne pas laisser d'appareil en veille (si tous les Français agissaient ainsi, on pourrait fermer 3 centrales nucléaires !)

- Penser aux énergies renouvelables (solaire – bois pour le chauffage et l'eau chaude). Aujourd'hui, les installations coûtent encore chers mais il y a des aides de l'Etat, de la Région et du Département.

Renseignez-vous et regardez les prix et l'amortissement, les économies à court et moyen terme.

- Eviter d'acheter des produits tout emballés et sur-emballés et comparer les prix ! Vous serez étonnés !!

- Ne plus utiliser d'herbicides et de pesticides chimiques dans le jardin et les allées, pelouses. Il existe des produits anciens, traditionnels, naturels, sans danger pour vous et pour la nature. Et pour des prix moindres ! Etc. ...

De nos comportements dépend l'avenir de la planète. Même à notre petit niveau nous pouvons et devons agir.
Aujourd'hui, les scientifiques du monde entier tirent sur la sonnette d'alarme. Les politiques commencent à prendre conscience du problème.
Pas tous ! Et certains comme Sarkozy, Le Pen, De Villiers deviennent si rapidement écolo qu'on peut se douter de leur sincérité. Question : qui protège les grands groupes financiers ?
Les multinationales, les grands industriels de la chimie et de l'agro-alimentaire n'ont rien à faire de l'environnement et du réchauffement climatique. Seuls les profits les intéressent.
A nous, consommateurs, par nos refus d'achats, par des achats différents, de les obliger à changer de comportement (comme on a commencé à le faire pour les OGM).
La démocratie, c'est le respect des populations, de leur santé, de leur avenir.

Aujourd'hui, nous vivons dans une dictature financière puisque les multinationales, d'une certaine façon, nous dictent des comportements, sans même que nous nous en rendions compte.

Beaucoup vont dire : il s'intéresse à l'environnement mais nous, ce qui nous préoccupe, c'est le chômage, notre niveau de vie, le coût du logement, le coût de la santé... Et ils auront raison sauf que... Oui, tout ce qui touche la vie quotidienne, le respect de l'homme, ses conditions de vie est primordial mais un environnement de qualité est d'abord un droit et puis... Réfléchissons...

Ce sont toujours les plus démunis, les plus fragiles qui consomment des fruits et légumes pollués par insecticides et pesticides, ce sont toujours les plus démunis et les plus fragiles qui respirent l'air le plus pollué, ce sont toujours les plus démunis et les plus fragiles qui vivent dans un environnement dégradé ! Au nom de quoi ? L'environnement n'est pas affaire de nantis. Chacun a droit à un environnement de qualité.

A suivre ...

Serge Revel